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Rire à la Belle Epoque et jouir des années folles !
29 avril 2021

Il y a très peu de temps, le studio Mademoiselle Louison a été approché pour s’occuper d’une animation autour des années folles. Surprise tout d’abord, flattée ensuite et enfin surtout très curieuse, je me suis penchée sur cette dizaine d’années si particulières qui sonne toujours comme un bon swing de Charleston à mes oreilles.

Dynamiques et spectaculaires années folles

Quand je pense « Années Folles », je voyage tout de suite dans mes souvenirs du film « Gatsby le magnifique » réalisé par Baz Luhrmann en 2013. Comme beaucoup, j’ai eu l’envie d’organiser les mêmes fêtes somptueuses et délirantes afin d’y porter les tenues clinquantes et scintillantes de Daisy. Bandeaux, plumes, perles, petits sacs, boucles d’oreille « Art Déco » : je suis déjà en quête de la parure magnifique pour réaliser vos futurs portraits rétros ! Le challenge de la fiction dans mon salon fait vibrer tous mes sens.

Je rentre dans la dynamique de ces quelques années au rythme effréné, pour trouver  les solutions de vous habiller toutes dans ces lignes tubulaires si prêtes du corps. Les costumes du film sont spectaculaires et difficiles à chiner en vintage, mais je sais que je vais trouver les astuces et les moyens simples de vous faire basculer dans cette élégance. Le but est toujours de le faire en quelques minutes, sur vos propres vêtements et avec des tenues complètes bien sûr ! Je ne veux pas de la solution rapide du Photo Booth avec quelques accessoires. Déjà vu. Mon entreprise est de vraiment vous offrir, comme je le fais avec mes tenues authentiques de la Belle Époque, un saut « Back to Happy Twenties ». Vos portraits seront sûrement en plan poitrine pour couper les pieds non chaussés mais tant pis : vous aurez vos portraits ! Nouveau challenge pour l’Atelier 1900 – Mademoiselle Louison.

La bouffée d’air des années 20

Et puis forcément, la mode m’a amenée comme toujours sur l’envie d’en savoir plus sur la condition des femmes sur cette courte période. Comment leurs avenirs avaient évolué après leurs fortes mobilisations pendant la Grande Guerre. Chance fut mienne de tomber sur un documentaire en deux volets sur la chaîne Arte « Les années 20 ou la décennie des femmes ». Une mine d’informations. J’y apprends que la femme nouvelle des années folles est appelée « garçonne », « camarade » ou encore « flapper ». Cela sent bon l’émancipation. Une envie de vivre en indépendantes ! J’adore.

Après les terribles pertes de la première Guerre Mondiale, la paix arrive enfin. Une bouffée de sérénités accompagnée pourtant de questionnements pour tous. Les femmes ont dû se débrouiller seules et font face désormais aux retours des hommes marqués par les tranchés. Chacun cherche sa place. Les femmes se sont prouvées qu’elles étaient autonomes et elles ont enfin l’idée qu’elles peuvent avoir une autre vie que celle d’épouses ou de mères. Elles ont vu la mort elles aussi avec la grippe espagnole et cela les a profondément marquées.

La plupart des hommes et des femmes veulent saisir la vie maintenant. Le combat est toujours plus dur pour les femmes car leurs nouvelles aspirations effraient les hommes dont le rôle patriarcal de protecteurs est remis en question. Et les cercles, institutions, associations, parties de « bonne morale » abondent dans leur sens. Comment ! Ces personnes si portées par leurs émotions veulent prendre leur vie en mains ? Mais quelle idée ! Rentrez aux foyers mesdames ! Et pourtant, les femmes se battent courageusement pour leurs droits, leurs libertés. Principalement aux États-Unis et en Europe. Elles veulent avoir leur identité hors de la structure familiale. Prendre l’air !

Bouger, s’aventurer !

La traduction d’« Années vrombissantes » de la dénomination américaine « Roaring Twenties » fait bien ressentir cette vitesse des années folles, cette exaltation de vivre pleinement, d’embrasser le monde et de s’inspirer des nouveaux modèles féminins que le cinéma hollywoodien exploite judicieusement. Les héroïnes sont citadines, aventureuses sans attache.

Les mollets sont découverts ! Les coupes de cheveux sont courtes. Le maquillage n’est plus réservé aux seules femmes dites de nature légère. Tous les citadins affluent au cinéma pour se divertir après des années sombres de combats. Et voilà donc le commencement des grandes stars de cinéma dont Clara Bow dans « It », film sorti en 1927 et tiré du roman d’Elinor Glyn « Coup de foudre ». J’apprends ainsi que le terme « it girl » vient de là ! Toutes les femmes veulent son style, sa désinvolture et son aisance. Il y a ce vent de jouir et de profiter.

Mais malheureusement, les femmes retombent très souvent dans les bras d’un homme… Il y a encore tout un conflit entre les différents possibles pour une femme. Trouver sa route n’est pas si facile. Pour les plus aventureuses et les plus fortunées, la liberté a la griserie du sport, de l’automobile ou de l’aviation. Elles changent d’air. Elles bougent… loin ! Elles ne défient pas la mobilité sociale mais la mobilité prise au sens propre.

La garçonne

Ainsi, le documentaire d’Arte « Les années 20 ou la décennie des femmes », nous montre des images de l’allemande Clärenore Stinnes, première femme à avoir effectué le tour du monde en voiture en 1927. Mais quelle que soit leur classe sociale, les femmes des années folles ont la volonté indestructible de sortir de leurs cages ancestrales et de rayonner au sein de ces « Golden Twenties ».

Années folles : art dans tous ses états

Mais revenons à Paris, lieu où je réaliserai vos portraits en mode années 20. Mon studio photo privé est juste à côté de La Rotonde et de La Coupole, hauts lieux des rendez-vous des artistes de l’époque. Car dans les années folles, Montparnasse, avec Montmartre, sont les noyaux d’un renouveau culturel et artistique majeur.

Dans mes recherches, je tombe notamment sur un court-métrage savoureux, toujours sur Arte, « Mademoiselle Kiki et les Montparnos » datant de 2013. J’y apprends que pour être accepté dans la grande salle de La Rotonde, il faut porter un chapeau. Le restaurant y accueille tous les artistes du moment. Le patron les sert à l’oeil contre des toiles. Utrillo, Modigliani, Kiesling, Foujita, Man Ray et tou.tes les autres… Kiki les connait tous et pose pour eux.

Car les années folles c’est vraiment cela. Une effervescence des milieux artistiques et une envie de profiter sans penser aux lendemains. Des pensées d’actualité pour le monde masquée d’aujourd’hui. Les années folles inspirent forcément. Le studio Mademoiselle Louison est donc bien décidé à toujours rire avec vous en mode Belle Époque, et bientôt de vous faire jouir d’accessoires années 20 pour des séances encore plus folles !

Révélez le 1900 qui est en vous !

@mlle.louison

ENVIE DUNE ACTIVITÉ PHOTO COSTUMÉE ?

Mademoiselle Louison vous invite chez elle dans son studio privé en plein Paris et vous habille avec des tenues et des accessoires vintage de la Belle Époque.
Parés comme en 1900, vous vivrez l’expérience de portraits dantan avec des mises en scène sérieuses et amusantes.
Un souvenir photo personnalisé à faire seul.e, à plusieurs, en duo ou en famille.